On joue gros
Selon les études de l'ETH de Zurich, entre 15% et 25% d'enfants et de jeunes Suisses sont touchés par le surpoids. Quelles sont les mesures de prévention prises dans notre établissement pour contrer ce problème de santé publique? Ces enfants, c'est nous et les enfants de demain...
Soucieux des problèmes de santé qui touchent actuellement la plupart de la population, dont les écoliers, nous avons tenté d'en savoir plus par rapport à la qualité de leur alimentation.
Nous nous questionnons aussi sur le fait d'instaurer des cours de nutrition dès la 6 ème Harmos pour tous.
Mange-t-on sainement?
Les réponses à cette question sont très partagées. La plupart des enfants (du collège de la Marionnat à Morrens) prennent des sucreries pour la récréation: crêpes, bonbons, chocolats, ... sont au programme. Et la passion des Fastfoods ne se fait pas discrète. Ces enfants ont-ils consience des dangers que l'obésité peut apporter? Même si la plupart des écoliers n'ont pas des problèmes de surpoids, ça ne veut pas dire qu'ils sont concernés par cette maladie.
Faut-il intégrer des cours de nutrition à l'école?
Nous nous sommes posé beaucoup de questions et d'après nous les réponses ont été on ne peut plus claires. Il serait préférable d'intégrer des cours nutritionnels dès l'âge de comprendre les problèmes d'alimentation, pour ensuite freiner petit à petit la course de l'obèsité en Suisse. Selon les données de l'OMS, environ 43 millions d'enfants de moins de 5 ans sont obèses ou en surpoids dans le monde, ce qui prouve la nécessité de notre projet.
Les moqueries physiques
Les surnoms que l'ont peut recevoir comme "Gros, Bouboul, Baleine,..." peuvent être déstablilisants dans la vie de tous les jours. Malgré toutes ces moqueries ce n'est pas facile de faire attention à nos assiettes quand on est un enfant...
C'est pour ça que nous aimerions lutter contre ce problème en proposant d'instaurer des cours de nutrition à l'école primaire. Nous savons que des mesures sont déjà prises au niveau cantonal et fédéral, mais visiblement insuffisantes pour régler les problèmes de surpoids qui concerne actuellement la population suisse.
Marie Papaux, Charlotte Risse, Antony Bottini & Cihan Kilickaya