Les natels, les jeunes, les parents et les pratiques du téléphone portable
"Fais pas l'asocial, pose ton natel!"
Les parents n'en peuvent plus! Source de conflits fréquents dans les familles, tous les jeunes de notre âge avec un téléphone dans la main sont concernés et sont confrontés par les problématiques posées par les smartphones.
Nous sommes allés faire des interviews et des sondages auprès de diverses classes. Nous avons interrogé des élèves de différents niveaux comme des septièmes, huitièmes et dixièmes Harmos du collège de Cugy et environs. Chaque élève a un point de vue différent sur l'utilité des portables, mais pourtant les réponses que nous avons relevées se rejoignent comme par exemple sur la raison pour laquelle ils ont eu un natel, sur le fait que la majorité du temps c'est les parents qui paient leur natel et l'abonnement, ...
Quel que soit leur âge, certains ados sont devenus "accros" et ne peuvent plus s'en passer. Dans notre enquête, nous avons pu constater que vingt-sept personnes sur quarante-cinq -60%- trouvent que les téléphones portables sont nécessaires (l'âge varie entre dix et quatorze ans).
7 heures d'affilée sur son natel
Certains ados peuvent passer plusieurs heures sur leur téléphone portable, en particulier sur les réseaux sociaux. "Je passe sept heures sur mon natel par jour " nous a confié une élève de huitième année. Bien que cela paraisse impossible et surnaturel, plusieurs jeunes nous affirment le contraire. La moyenne est d'environ deux heures par jour.
La sécurité dans ma poche
D'après les réponses à notre questionnaire, les jeunes se sentent plus en sécurité avec leur natel.
Nous sommes du même avis car un accident est vite arrivé, donc avec le natel, nous pouvons appeler quelqu'un pour venir nous aider. Et même si dans certaines circonstances bien particulières (tomber au fond d'un lac gelé) notre téléphone portable ne pourrait pas fonctionner, dans la plupart des cas, il est utile.
En conclusion
Les natels font partie de nous et on ne peut plus s'en passer. Même si la "vieille génération" ne pense pas comme les jeunes d'aujourd'hui, on se sent en sécurité et ils nous permettent de communiquer. En fait, il suffirait d'instaurer et de respecter quelques petites règles de savoir vivre ensemble pour qu'il n'y ait plus de conflit !